: Vidéo "Il faut sauver les prédateurs" : le coup de gueule du naturaliste Yves Paccalet
Entre 1972 et 1990, Yves Paccalet a exploré les océans et marché sur des terres paradisiaques avec le commandant Cousteau. Aujourd’hui, à travers son livre "Ouvrage des mangeurs d’hommes : loups, ours, requins... sauvons-les" (Arteaud), il lance un cri d’alerte.
Un livre coup de poing. Dans "Hommage aux mangeurs d'hommes : loups, ours, requins... sauvons-les !’’ (Artheaud), le naturaliste Yves Paccalet exhorte les hommes à préserver ces prédateurs dont on a tendance à se méfier.
"Les consciences ont besoin d'être réveillées", explique celui qui a exploré le monde aux côtés du commandant Cousteau entre les années 70 et 90. "Ces prédateurs qui sont des merveilles de la nature (...) sont pratiquement tous en voie de disparition."
"On a besoin de tous ses gêneurs''
Le naturaliste dénonce le côté insatiable de l'être humain : "Il n'y a pas un endroit dans le monde où l'homme ne se donne pas le droit de prélever, y compris la nourriture des prédateurs. On n'a plus de place à leur laisser. On les chasse."
Exemple édifiant : celui du requin. Il y a beaucoup de fantasme autour de cet animal. Comme l'explique Yves Paccalet : "En moyenne, les requins font 10 morts par an. Les éléphants en font 200, les hippopotames 1 000... Le tabac 6 millions." "On a besoin de tous ces prédateurs, de tous ces gêneurs". Et le naturaliste d'avertir : "Si on continue comme ça, dans trente ou quarante ans, il n'y aura plus de tigres, de lions, de panthères, d'éléphants..."
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