Anti-pollution : chalut spécial pour les déchets flottants
L'embouchure de la Seine est envahie par les déchets flottants. Grâce à un chalut spécial, a été récoltée plus d'une tonne de détritus en 18 jours.
Une pêche miraculeuse ? Pas vraiment. Mais une pêche ciblée sur les déchets. Avec ce drôle de filet inspiré des chaluts dépollueurs de marée noire, ils sont quelques pêcheurs en France comme ici à Honfleur à nettoyer la mer.
Là, c'est des bidons, des bouteilles d'eau, des vieux filets.
Des déchets plastique qui ne se degraderont qu'entre 500 et 1000 ans il y en a plein les mers et les océans. Mais pour ces pêcheurs, pas besoin d'aller au large.
On va consommer du gasoil pour ramasser quelques particules. Non, il faut les choper dans l'estuaire et la bande côtière, après c'est trop tard.
En consacrant 18 jours en mer à ne remonter que des détritus dans ses filets, ce pêcheur en a déjà récolté plus d'une tonne. Certains industriels veulent miser sur cette nouvelle source de matière première écologique, même si tout n'est pas recyclable.
Nous nous devons en tant qu'industriel de réutiliser des ressources qui sont à notre disposition de façon simple. Le plastique flottant est une source de matière première très facile à récupérer.
Mais recycler les déchets de la mer n'est pas aussi simple que pour les plastiques de nos poubelles. C'est ici dans la banlieue de Londres que sont réalises les premiers tests sur ces déchets marins imbibés de sel. Des déchets qui ont parfois parcouru des milliers de kilomètres en mer et viennent du monde entier.
Il y a différentes sortes de plastiques et différents types d'objets. Certains sont très connus comme les bouteilles en plastique. Pour d'autres, il faut qu'on comprenne leur composition pour trouver le meilleur moyen de les dessaler et les nettoyer.
L'objectif est de les transformer en copeaux puis en billes qui serviront à fabriquer de nouvelles bouteilles écologiques. Les industriels espèrent pouvoir les mettre sur le marche d'ici un an. Mais pour éviter le surcoût et la pollution liés au transport de ces déchets, il faudrait les traiter en France près des ports.
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