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Ardèche. Un seul cas de viol de fillette avéré

La presse avait évoqué plus tôt cinq cas similaires.

Article rédigé par franceinfo
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Une fillette a été agressée sexuellement, entre le 7 et le 8 août 2012, dans ce camping de Saint-Didier-sous-Aubenas (Ardèche). (STEPHANE MARC / MAXPPP)

FAITS-DIVERS - "Grâce aux constatations médicales, on a pu objectiver l'agression sexuelle" de Saint-Didier-sous-Aubenas (Ardèche) sur une fillette, "mais il n'y a aucune autre agression sexuelle avérée". Franck Alzingre, le vice-procureur de Privas a été clair après l'agression de la petite fille de 11 ans, dans un camping, la nuit du 7 au 8 août. La presse avait évoqué, plus tôt, cinq cas similaires.

Une fillette agressée

Dans la nuit de mardi 7 à mercredi 8 août, vers 3 heures du matin, un homme s'est introduit dans la tente de deux fillettes âgées de 10 et 11 ans, plantée à quelques mètres de la caravane de leurs parents. Comme le raconte Le Dauphiné Libéré, l'individu aurait violé l'une des deux sœurs avant de prendre la fuite par la route de Montélimar.

L'agresseur a été "mis en fuite par les cris des deux jeunes filles" et "malheureusement à ce jour l'agresseur n'est pas identifié" a précisé le vice-procureur.

Grâce aux déclarations des fillettes, un portrait-robot "a pu être établi" et est "en cours d'exploitation par les services d'enquête". Ce portrait-robot a été diffusé au niveau national "auprès de l'ensemble des forces de gendarmerie et de police", a-t-il dit. Le parquet a saisi la section de recherches de Grenoble, "assisté par l'ensemble des gendarmes de l'Ardèche", soit en tout "50 militaires engagés dans ce dossier", a-t-il ajouté. "Une équipe cynophile est également à disposition".

Des précédents qui ne sont "pas avérés"

Plus tôt, plusieurs médias ont avancé l'existence de cinq cas similaires "qui ont fait au moins sept jeunes victimes", écrivait Le Parisien. Les fillettes âgées de 7 à 12 ans auraient été agressées en pleine nuit, dans des campings du sud du département. Le cas d'une jeune Néerlandaise "qui se trouvait dans un mobil-home" du camping de Ruoms a été avancé ainsi que des agressions à PrivasLavilledieu et Vogüé, rapportait Europe 1.

Mais le magistrat est formel : "Pour le moment, nous ne sommes saisi que d'une affaire d'agression sexuelle objectivée". Il a précisé qu'"actuellement, aucun lien n'est établi avec d'autres affaires et nous n'écartons aucune piste de travail".

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