Ce qu'il faut retenir des vœux de François Hollande
Comme le veut la tradition, le président français a présenté ses vœux aux Français. Francetv info vous en résume l'essentiel.
C'était une première pour François Hollande. Comme l'exige la tradition, le président français a présenté ses vœux aux Français, lundi 31 décembre, lors d'un message enregistré à l'Elysée. Francetv info vous en résume l'essentiel.
2013 va être difficile
François Hollande a évoqué "un moment particulièrement grave" et "une crise historique". "Je n'ignore rien de vos inquiétudes. Elles sont légitimes. Et je n'entends pas vous dissimuler les difficultés qui nous attendent. Elles sont sérieuses", a-t-il déclaré.
En effet, l'Insee a annoncé fin décembre des chiffres noirs pour 2013 avec une croissance extrêmement faible, loin des prévisions du gouvernement, et un chiffre du chômage très élevé.
"2012 a donc été l'année où ensemble nous avons engagé le redressement. 2013 sera l'année de la mobilisation de tous pour le réussir", a-t-il déclaré. Et cette mobilisation ne sera pas sans douleur. "Un effort a été demandé. Je sais ce qu'il représente après déjà tant d'années de sacrifices, a concédé le président. Je vous assure que chaque euro prélevé sera accompagné d'une lutte drastique pour réduire les dépenses publiques inutiles", a-t-il fait valoir.
Un message de "confiance"
Malgré ces déclarations, le président s'est montré optimiste. Sur l'Europe : "La zone euro a été sauvegardée et l'Europe a enfin mis en place les instruments de stabilité et de croissance qui lui manquaient, a-t-il déclaré. Ce résultat semblait, il y a encore six mois, hors de portée. Il a été atteint", s'est-il félicité.
Sur la France : "Ma confiance, elle est surtout dans la France. Je connais le talent de nos entrepreneurs comme de nos salariés. Mon devoir, mon premier devoir, mon seul devoir, c'est faire que notre pays avance et que notre jeunesse retrouve espoir".
(Re)définition du "cap"
François Hollande a détaillé les "trois décisions majeures" qu'il a prises avec le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et qu'ils entendent mener à bien : "le rétablissement de nos comptes publics", "le pacte de compétitivité" et "la maîtrise de la finance". "Cette marche en avant ne s'est pas faite sans soubresaut ni contretemps. J'en conviens, a reconnu le locataire de l'Elysée. Mais le calendrier que j'ai fixé c'est de faire les réformes maintenant pour sortir de la crise plus vite et plus fort".
Le chef de l'Etat a mis l'accent sur l'emploi. "Toutes nos forces seront tendues vers un seul but : inverser la courbe du chômage d'ici un an. Nous devrons y parvenir coûte que coûte", a-t-il prévenu.
"Voilà, le cap est fixé : tout pour l'emploi, la compétitivité et la croissance", a-t-il tranché. Et d'ajouter : "Ce cap sera tenu. Contre vents et marées. Je n'en dévierai pas. Non par obstination, mais par conviction".
La France dans le monde
Les soldats français se préparent à quitter l'Afghanistan. François Hollande a salué leur action : "J'exprime ma reconnaissance à nos soldats pour leur courage
et je salue la mémoire de ceux qui sont morts pour la France".
Le président a eu un mot pour la situation au Mali et en Syrie, qualifiant le régime de Bachar Al-Assad de "dictature".
Il s'est également adressé aux familles des otages français retenus dans le monde. "Qu'ils sachent bien que tout est fait pour obtenir leur libération".
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