Gauguin l'alchimiste au Grand Palais : une exposition sur un artiste complet "qui ne se répète jamais"
Paul Gauguin fait l’événement avec l’ouverture mercredi au Grand Palais à Paris d'une exposition qui met en lumière ses talents d'artiste et ses œuvres, au-delà de la peinture.
Paul Gauguin est partout en cet automne 2017 : au cinéma, en librairie et bien sûr au musée. L'exposition Gauguin l'alchimiste, du 11 octobre au 22 janvier 2018 au Grand Palais à Paris, met en lumière un artiste complet.
Les facettes méconnues de l'artiste
On le connaît peintre, mais Gauguin était un artiste bien plus éclectique et même un écrivain. Sur les quelque 200 pièces présentées dans l’exposition, il y a certes 54 peintures, mais aussi des céramiques, des sculptures, des objets, des gravures sur bois et des dessins.
Très tôt, Gauguin travaille les matériaux les plus variés. Il réalise des portraits de ses enfants en cire, des grès dans l’atelier parisien du céramiste Ernest Chaplet. Il sculpte aussi des meubles pour son intérieur.
Pour autant, en passant de salle en salle, le visiteur n'aura nullement l'impression de déjà-vu. Gauguin veillait à éviter l'impression de répliques, selon Ophélie Ferlier-Bouat, conservatrice au musée d’Orsay et co-commissaire de l’exposition.
On a essayé de montrer ces allers retours continuels et comment certains motifs, qui se retrouvent d’une technique à l’autre, sont transformés par Gauguin qui ne plaque jamais les choses. Il ne se répète jamais.
Ophélie Ferlier-Bouat, l'un des commissaires de l'exposition Gauguin au Grand Palaisà franceinfo
L’exposition suit Gauguin de Paris en Bretagne, où il peint en 1889 une étonnante femme dans les vagues.
L'exposition fait un rapide passage par la Martinique et par Arles, avant de s’arrêter longuement en Polynésie avec des peintures exceptionnelles et des pièces très rarement montrées comme le manuscrit Noa Noa.
Noa Noa est un récit illustré par Gauguin de son premier voyage à Tahiti, dont les pages défilent sur un grand écran.
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