France 2 vous propose de plonger dans l'univers de ce peintre paradoxal.
Jungle sauvage et colorée, nature luxuriante. On rêve, on a des envies d'ailleurs. Les tableaux du Douanier Rousseau évoquent souvent cette envie de voguer vers d'autres horizons. Une exploration géniale pour un peintre qui n'a jamais voyagé. Un étonnant paradoxe pour celui qui n'était qu'un modeste fonctionnaire des douanes. Son inspiration, il va la puiser aux Jardins des Plantes à Paris. Il s'est inventé une jungle en voyant ce qu'il avait devant ses yeux.
Le rêve de ne rien s'interdire
Se plonger dans son univers révèle aussi que le Douanier Rousseau ne s'interdisait rien. Peindre un bananier sous plusieurs tons. Faire pousser des oranges sur des acacias ou des fleurs de lotus d'une couleur improbable. Un rendu magnifique pour un sujet qui en réalité n'existe pas. "Il invente sa flore à partir d'éléments réels, il fait du collage", déclare Eric Joly, le directeur du Jardin des Plantes de Paris. Le Douanier Rousseau a aussi été inspiré par ses lectures d'enfance. Des albums qui resteront dans son esprit et qu'il retranscrira tout au long de sa carrière artistique. Dernier paradoxe : il était considéré comme un naïf à son époque alors qu'il est devenu un maître aujourd'hui. Le Douanier Rousseau est décidément un artiste plein de paradoxes.
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