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Un pull "chômeur" à 285 euros : Le Léon s'explique

Article rédigé par Ariane Nicolas
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture écran du site internet de la marque Le Léon, le 31 juillet 2013. (LE LEON.FR / FRANCETV INFO)

La marque française a créé une collection de sweat-shirts dont certains font bondir les internautes. Son créateur s'explique auprès de francetv info.

"Rockfort", "purée jambon", "héroïne" et… "chômeur". Sur sa boutique en ligne, la marque parisienne Le Léon a mis en vente, mercredi 31 juillet, une collection de pulls portant des messages mêlant clins d'œil à la gastronomie française et traits de caractère ("grande gueule", "anormal", etc). Parmi elles, l'inscription "chômeur" a fait bondir de nombreux internautes. Le prix du pull n'y est pas étranger : 285 euros. 

D'autres éléments font tiquer, comme cette photo d'un mannequin blanc entouré de deux agents noirs de la Propreté de Paris, ou l'inscription "laver comme maman à la main". Enfin, les produits de cette marque qui joue sur la fibre tricolore (cocarde, baguette, béret, étiquettes aux couleurs du drapeau français) sont fabriqués au Népal.

Contacté par francetv info, le créateur de la marque, Léon Taieb, se défend de tout mauvais esprit. "On a voulu faire des pieds de nez à tous nos symboles franchouillards, tout ce qui fait de nous des gens si fiers d'être français. D'où les messages sur les pulls, notre logo" et le slogan de la marque : "La contestation de la monarchie absolue".

"Au fond, on est tous un peu chômeurs"

Etre chômeur serait-il un signe distinctif comme un autre ? "Il ne faut vraiment pas le prendre au premier degré, se justifie le créateur, qui travaille avec deux autres personnes. Je voulais juste quelque chose de mignon. Le mot 'chômeuse' par exemple, sonne moins mignon, c'est pour cela que le pull n'existe qu'en version homme. Chômeur, je trouve ça hyper mignon comme mot".

Ce message "brodé main" ne fait donc pas référence à la crise, explique l'entrepreneur, mais "aux vacances, aux moments où l'on glande. Au fond, on est tous un peu chômeurs. On peut porter ce pull le dimanche, par exemple, quand on ne fait rien." Quant à l'inscription "salopette", qui a également fait grincer quelques dents, "ce mot évoque deux choses : le vêtement, et… eh bien, une petite salope", sourit-il.

Seuls quelques exemplaires de chaque modèle sont disponibles, tous les pulls étant fabriqués "dans une usine familiale au Népal". "On aurait aimé les fabriquer en France, mais nous n'avons pas réussi à trouver un endroit qui convienne. En revanche, l'inscription est bien brodée dans notre pays", précise Léon Taieb. "Tous nos produits sont à prendre au 2e, 3e ou 4e degré. On veut vraiment faire des pulls comiques, rien d'autre", insiste-t-il. Un humour "décalé" qui vous coûtera 285 euros pièce.

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