Quand l'intérieur des poubelles devient une mine d'or
En France, fouiller dans les poubelles est autorisé si elles se trouvent sur la voie publique. Toute une économie parallèle s'est développée autour des objets trouvés.
Patrick a été menuisier puis maître-chien. Aujourd'hui il est biffin. C'est le nom donné à ceux qui vendent des objets trouvés dans les poubelles. A 48 ans, il n'a plus de travail, les 520 euros du RSA ne lui suffisent pas. "Ça nous permet de nous nourrir, d'acheter quelques bricoles pour la maison et ça dépanne. Personne ne va nous tendre 50 euros pour acheter de la nourriture", commente le fils de Patrick.
Des biffins très nombreux
Ceux qui font les poubelles pour vivre sont des centaines. Han est chinois. Il écume les beaux quartiers et ouvre méthodiquement chaque sac-poubelle. Rien ne lui échappe. Dans ses tournées, Han croise de plus en plus de monde. Avec les poubelles, il gagne une centaine d'euros par semaine. Avec la crise, ils sont de plus en plus nombreux à vendre sur les marchés des biffins. Et il arrive que des bagarres éclatent pour trouver une place. Si les vendeurs sont de plus en plus nombreux, c'est aussi le cas des clients : la vie est devenue dure pour tout le monde.
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