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La panne de croissance française se confirme

Le produit intérieur brut français n'a progressé ni au premier ni au deuxième trimestre, selon l'Insee. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, son collègue des Finances, Michel Sapin, et François Hollande, le 15 septembre 2014 à l'Elysée. (ALAIN JOCARD / AFP)

L'Insee confirme la panne de croissance de la France au printemps. Le produit intérieur brut français n'a progressé ni au premier ni au deuxième trimestre. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dresse le portrait d'une économie française au ralenti, soutenue seulement par la consommation et l'Etat, tandis que les entreprises peinent à redémarrer. L'Insee valide, mardi 23 septembre, sa première estimation du 14 août.

Le pouvoir d'achat des ménages a progressé au deuxième trimestre, de 0,5% par rapport au premier, grâce à des salaires qui continuent de progresser. Mais le taux de marge des entreprises françaises, l'un des plus bas d'Europe, s'est au contraire dégradé à 29,3%, contre 29,8% en début d'année.

Investissements et moral en berne dans le privé

Les tendances globales restent les mêmes. Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,4% au deuxième trimestre (contre une première estimation de +0,5%). Celles des administrations publiques ont augmenté de 0,4% également (première estimation de +0,5%). Les investissements des entreprises ont au contraire reculé de 0,7% (première estimation de -0,8%). Selon l'Insee, le moral des entrepreneurs français dans tous les secteurs s'est légèrement dégradé en septembre.

La contribution du commerce extérieur a été légèrement négative, coûtant 0,1 point d'activité. La faute à une activité globalement ralentie. Les exportations marquent un arrêt (+0,1% contre +0,6% au premier trimestre) et les importations ralentissent aussi (+0,4% contre +0,8% au premier trimestre). Cette contre-performance au deuxième trimestre a obligé le gouvernement à enterrer ses espoirs de croissance : la prévision officielle est désormais de 0,4% pour l'année 2014, et de 1% l'an prochain.

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