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Loi El Khomri : neuf syndicats réclament le "retrait" du plafonnement des indemnités prud'homales

Toutes les organisations ont décidé de se retrouver le 3 mars pour "approfondir" leurs analyses concernant la réforme du droit du travail.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre, Manuel Valls, entouré des ministres du Travail et de l'Economie, Myriam El Khomri et Emmanuel Macron, le 22 février 2016 à Mulhouse (Haut-Rhin). (SEBASTIEN BOZON / AFP)

L'intersyndicale ne s'était pas réunie depuis 2013. Mardi 23 février, les syndicats se sont retrouvés pour discuter d'une position commune face à la réforme du Code du travail, portée par la ministre Myriam El Khomri. Un texte salué par le patronat et la droite, mais décrié par les syndicats et la majorité, car jugé trop favorable aux entreprises. A l'issue de ces heures de discussions au siège de la CGT, un communiqué a été publié. Neuf syndicats y demandent le "retrait" d'une des mesures les plus décriées : le plafonnement des indemnités prud'homales pour licenciement abusif. 

Le texte est signé par la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, FSU, Solidaires-Sud, l'Unsa, l'Unef, l'UNL et la Fidl. Seul FO n'a pas paraphé le document. En revanche, toutes les organisations, dont FO, ont décidé de se retrouver le 3 mars prochain. 

Des syndicats "pas satisfaits de ce projet"

Les organisations signataires "ne sont pas satisfaites de ce projet" et dénoncent "des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs". Elles constatent "que ce projet, élaboré sans réelle concertation, va profondément changer la législation du travail et comporte des risques pour les salarié-e-s et les jeunes qui aspirent à accéder à un emploi".

Et elles "conviennent de travailler ensemble sur la construction de droits nouveaux, et sur les autres articles du projet, notamment sur les licenciements économiques, le forfait jours, l'organisation du travail et la santé au travail, l'apprentissage".

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