À Paris, Toulouse ou Marseille, plusieurs centaines de retraités ont manifesté jeudi 30 mars pour protester contre la baisse de leur pouvoir d'achat. Une précarité qui concerne de plus en plus de monde.
Ils se sentent comme les oubliés de la campagne présidentielle. Les retraités ont tenu, jeudi 30 mars, à faire part de leur mécontentement en se rassemblant dans les rues de plusieurs villes de France. Avec des pensions qui stagnent depuis cinq ans et un coût de la vie qui, lui, ne s'arrête pas d'augmenter, ils tiennent à faire parler d'eux, à moins d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle.
Obligés d'enchaîner les petits boulots
"Ce n'est pas que les petites pensions, mais l'ensemble d'entre elles qui doivent être revalorisées", nous dit l'un des manifestants à Besançon (Doubs). Pour pouvoir s'en sortir, plus de 400.000 retraités français se retrouvent obligés d'enchaîner de petits boulots, dans la restauration, l'aide à domicile, le jardinage ou encore le gardiennage. En moyenne, ils gagnent 940 euros bruts pour les hommes, et 560 pour les femmes.
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