Infirmiers de nuit, un métier d'engagement
91% des Français ont une excellente image de ce métier. La profession est pourtant peu valorisée. Une équipe de France 2 est allée à la rencontre d'infirmiers dans un hôpital marseillais.
Infirmier, un métier d'engagement. 91% des Français en ont eu une excellente image. Une équipe de France 2 a rencontré des hommes et des femmes qui ont choisi cette profession. A l'hôpital nord de Marseille, la nuit est tombée, pour un groupe d'infirmières et la journée de travail commence. Il est 19 heures, c'est parti pour une longue nuit qui durera jusqu'à sept heures du matin. Le premier patient est une vieille connaissance. Une sans-abri qui a encore d'anciens bracelets hospitaliers. "Quand ils sont dans des états vraiment lamentables, c'est-à-dire qu'ils sentent très très mauvais, on va les doucher de nous-mêmes. Cela fait partie du soin", explique une infirmière.
Mission sociale
La réalité des urgences la nuit n'est pas que médicale. Les infirmiers assurent aussi une mission sociale. Aux urgences de l'hôpital nord la nuit, il y a beaucoup de jeunes infirmières. Pauline travaille ici depuis un mois et pour elle c'est un choix. "C'est un métier qui est une vocation. On prend plaisir à discuter avec les gens", explique la jeune infirmière. Parfois le dialogue est difficile, mais pas de quoi les décourager. Ces hommes et femmes ne font pas ça pour l'argent, le salaire de base est de 1 600 euros bruts et 10 euros la prime de nuit.
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