Les anciens de Florange sur le point de s'entendre avec ArcelorMittal
Les négociations concernant le sort des 629 salariés dont le poste a été supprimé ont connu une avancée importante, mercredi.
Cela ne leur rendra pas leur emploi, mais c'est déjà ça. Les syndicats et la direction d'ArcelorMittal à Florange (Moselle) ont fait un pas significatif vers un projet d'accord concernant le sort des 629 salariés dont le poste a été supprimé par l'arrêt des deux hauts-fourneaux. Plusieurs sources syndicales l'ont affirmé à l'agence Reuters, jeudi 30 mai.
Alors qu'une précédente réunion du comité d'entreprise, deux semaines plus tôt, avait suscité la colère des syndicats, les partenaires sociaux sont restés près de neuf heures autour de la table, jusque tard dans la nuit mercredi soir, pour rapprocher leurs points de vue. "Il y a eu des avancées", a ainsi reconnu un délégué CGT, qui attribue ces progrès à la pression syndicale des derniers jours.
Jusqu'à douze mois de salaires versés
Les quelque 200 salariés partant en retraite se verraient octroyer jusqu'à douze mois de salaire, soit six de plus que prévu dans la convention collective. Ceux qui changeraient de service toucheraient pour leur part une prime de 3 600 euros. Les sidérurgistes qui choisiraient d'être affectés sur un autre site du groupe bénéficieraient quant à eux d'une prime équivalant à trois mois de salaire, en plus des aides à la réinstallation.
Resterait, selon les syndicats, le problème des salariés qui connaîtront une baisse de salaire en passant d'un travail posté à un emploi de jour. La direction proposerait que ce changement de régime ne concerne que des volontaires et accepterait un allongement de la période de dégressivité de la rémunération.
Les syndicats doivent maintenant consulter leur base dans la perspective d'une prochaine réunion, le 7 juin, au cours de laquelle un point final pourrait être mis au texte.
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