: Vidéo Pour Montebourg, le gouvernement "savait tout" de la fermeture d'Alstom Belfort
L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, aujourd'hui candidat à la primaire à gauche, a rendu visite mercredi aux salariés de l'usine de production de trains menacée.
Le gouvernement a été "dûment informé" des menaces qui pesaient sur le site d'Alstom Belfort affirme l'ex-ministre du Redressement productif. Aujourd'hui candidat à la primaire à gauche, Arnaud Montebourg a rendu visite aux salariés du site de Belfort (Territoire de Belfort) mercredi 14 septembre. Il y a estimé que l'exécutif était nécessairement au courant de l'annonce de la fermeture programmée de l'usine par la direction du groupe Alstom.
Il a fait référence aux deux représentants de l'Etat qui siègent au conseil d'administration du constructeur, nationalisé à 20%. Ce sont des "gens sérieux, que je connais (...) Ils savaient et ont dûment informé leur ministre, et donc le président de la République et le Premier ministre, des menaces qui planaient sur Belfort", a assuré Arnaud Montebourg.
"Lorsqu'on est actionnaire de la SNCF, on sait tout"
L'annonce par Alstom, le 7 septembre, du transfert de ses activités ferroviaires dans le Bas-Rhin d'ici à 2018, menace 400 emplois directs à Belfort. L'affaire est aussi devenu un dossier épineux pour l'Elysée, à huit mois de la présidentielle. Le gouvernement a répété qu'il n'était pas au courant de la possible fermeture du site. Ce que refuse de croire Arnaud Montebourg.
"Lorsqu'on est actionnaire de la SNCF (...) quand on est actionnaire de référence pour Alstom, quand on est des deux côtés, on sait tout. Et je crois que les multiples courriers qui ont été rendus publics par des élus du Territoire de Belfort, les interventions des organisations syndicales démontrent qu'à l'évidence le gouvernement savait tout. Je regrette qu'il n'ait rien fait", a ajouté le candidat de la primaire à gauche à l'adresse de ses anciens collègues.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.