General Electric envisage 765 suppressions d'emplois en France
Les sièges du groupe à Levallois et à la Défense sont concernés, mais le site de Belfort, cœur de l'ancienne division énergie d'Alstom, sera épargné.
Le groupe américain General Electric, qui a racheté Alstom en novembre 2015, envisage de supprimer 6 500 postes en Europe au cours des deux prochaines années, dont 765 en France, a indiqué un porte-parole du groupe, mercredi 13 janvier.
"Le plan de restructuration va toucher plusieurs pays européens et impacter potentiellement 6 500 emplois sur 35 000. En France, 765 personnes seront impactées, sur un peu moins de 9 000, essentiellement au siège de Levallois et dans les activités grid (réseaux électriques)", a-t-il déclaré. Les postes concernés sont essentiellement des fonctions support (ressources humaines, juridique, communication).
L'objectif de créer 1 000 emplois nets en France "maintenu"
Les sièges du groupe à Levallois et à la Défense sont touchés, mais le site de Belfort, cœur de l'ancienne division énergie d'Alstom, sera épargné. L'engagement de General Electric à créer 1 000 emplois nets en France au cours des trois prochaines années est quant à lui maintenu, assure le porte-parole.
Le gouvernement, puis la Commission européenne, avaient donné en 2015 leur aval au rachat d'Alstom par General Electric. Dès août 2015, Le Figaro soulignait que cette acquisition pouvait entraîner "10 300 suppressions d'emplois, sur les 65 000 que compte aujourd'hui Alstom dans le monde".
"Une opération qui se traduira forcément par des suppressions d'emplois. En France, 2 000 postes seraient concernés", écrivait encore Le Figaro, avant de préciser : "General Electric se refuse à commenter ces chiffres. En revanche, le groupe américain réitère son engagement d'avoir un solde net de 1 000 créations d'emplois en France dans les trois années suivant l'opération pour l'ensemble de ses activités dans l'Hexagone."
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