: Vidéo Travail au noir, l'autre évasion fiscale
Bricolage, garde d'enfants, soutien scolaire : les services rémunérés en espèces sont de plus en plus fréquents.
C'est un manque à gagner considérable pour les finances publiques. Argent liquide, emploi dissimulé, rémunérations sous le manteau : le travail au noir en France pèse 200 milliards d'euros par an. Un Français sur cinq admet y avoir eu recours.
Côté face : la pratique est assumée lorsqu'il s'agit de bricolage, de garde d'enfants ou de menus services. Côté pile : les dizaines de travailleurs, avec ou sans papiers, qui attendent des employeurs à proximité des magasins de bricolage. Peintres, maçons, carreleurs viennent y chercher quelques heures de travail payées en espèces. Une pratique dangereuse en cas d'accident.
Le phénomène est mécanique, dans un contexte de crise économique. Le chômage élevé pousse les travailleurs à accepter des emplois non déclarés, et la pression fiscale rend la tentation du travail au noir plus forte.
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