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Vidéo "Il faut continuer à réformer", mais avec les "valeurs fondamentales de la gauche", lance Ayrault

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"Il faut continuer à réformer"  mais avec les " valeurs fondamentales de la gauche", lance Ayrault
"Il faut continuer à réformer" mais avec les " valeurs fondamentales de la gauche", lance Ayrault "Il faut continuer à réformer" mais avec les " valeurs fondamentales de la gauche", lance Ayrault (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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L'Assemblée nationale a adopté, jeudi, l'amendement Ayrault sur la CSG. Il bénéficiera aux salaires inférieurs à 1,3 smic.

A l'issue de près de deux heures de débat intense dans un hémicycle inhabituellement garni pour un débat budgétaire, les députés ont donné leur feu vert, 35 voix contre 21, à l'amendement de Jean-Marc Ayrault et de Pierre-Alain Muet (PS), présenté dans le cadre du projet de budget de l'Etat pour 2016.

Dans les faits, l'amendement soutenu par 160 députés socialistes, y compris les frondeurs, les radicaux de gauche et des écologistes, vise à substituer une baisse automatique et dégressive de la CSG à une partie de la future prime d'activité, et ce pour les salaires inférieurs à 1,3 smic.

"Je ne suis pas dans la revanche"

"Il faut aller plus loin encore dans le sens de la justice fiscale", a déclaré l'ancien Premier ministre de François Hollande après le vote, face aux journalistes. "Il faut adresser un signal fort" à ceux qui sont payés au smic et qui ne payent pas l'impôt sur le revenu, mais qui payent 8% de CSG, a lancé le député socialiste.

"Je ne suis pas dans la revanche, ça n'a pas de sens, a martelé Jean-Marc Ayrault aux journalistes. J'ai une conviction : c'est qu'il faut continuer à réformer, mais en restant toujours attaché aux valeurs fondamentales de la gauche."

Le président du groupe PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux, a plaidé en vain pour différer cet amendement en raison des problèmes techniques qu'il pose. Le ministre des Finances Michel Sapin a fait valoir qu'aller vers une fusion entre l'impôt sur le revenu et la CSG nécessitait des marges de manœuvre budgétaires. En l'occurence, cette mesure adoptée par les députés devrait coûter entre 2 et 4 milliards à l'Etat.

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