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Moisissures, souris, excréments... les produits alimentaires premiers prix préoccupent la Cour des comptes

"Le Télégramme" a eu accès à un rapport confidentiel de l'institution, dans lequel elle s'inquiète de la qualité de ces denrées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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"La consommation systématique des produits premiers prix par une population croissante pourrait avoir, à terme, des répercussions sur la santé publique", selon un rapport de la Cour des comptes, que relaie "Le Télégramme", jeudi 29 mai 2014. (PAUL BURNS / PHOTODISC / GETTY IMAGES)

L'offre est en apparence "attractive", mais l'institution s'inquiète, à terme, "des répercussions sur la santé publique". La Cour des comptes est particulièrement préoccupée par la qualité de certains produits "premiers prix", rapporte Le Télégramme dans son édition de jeudi 29 mai.

Le quotidien a eu accès "au rapport original de 179 pages, confidentiel" de la Cour, rendu en juillet 2013, soit sept mois avant la publication du rapport global rendu par l'institution en février 2014. Dans cette dernière version, le volet sur la sécurité alimentaire a été réduit à 25 pages.

Le problème des contrôles

Dans ce rapport initial, les enquêteurs de la Cour des comptes évoquent des découvertes peu appétissantes, notamment sur les produits premiers prix : "Des viandes grises-verdâtres impropres à la consommation humaine dans des charcuteries, moisissures, souris vivantes ou mortes, excréments de souris dans des étuves à chorizo", écrit Le Télégramme.

D'après le journal, l'institution déplore le manque de transparence dans le secteur et, au-delà des produits premiers prix, de la rareté des contrôles. "Un établissement de remise directe (boucherie, restaurant, centre commercial...) sera en moyenne contrôlé trois fois au cours d'un siècle", assure une administratrice au Syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire. La Cour des comptes évoque pour sa part un manque d'enquêteurs.

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