Le travail au noir très répandu dans les cafés-restaurants et salons de coiffure
C'est l'une des conclusions d'une enquête sur le travail illégal, menée en France.
Le travail au noir est désormais une réalité chiffrée. Pour la première fois, une enquête sur son ampleur a été menée par l'Urssaf, collecteur de cotisations sociales. L'étude, publiée jeudi 2 août dans Les Echos, révèle qu'un peu plus de 7% des entreprises opérant en France frauderaient la Sécurité sociale en ne déclarant pas un employé ou seulement une partie de son activité.
Pour obtenir ces chiffres, l'Urssaf a mené des contrôles aléatoires dans un peu plus de 4 000 entreprises employant quelque 13 000 salariés Au total, ce type de fraude représente 2,4% de l'ensemble des salariés. Et parmi eux, ceux de moins de 18 ans ou de plus de 60 ans sont particulièrement touchés, notamment en raison de contrats précaires, notent Les Echos.
Premier secteur concerné : celui des hôtels, cafés et restaurants, où presque 6% des employés seraient employés illégalement en tout ou en partie. Suivent le commerce de détail alimentaire et les salons de coiffure. Parmi les bons élèves : la banque, l'assurance mais aussi l'industrie et la santé qui présentent des taux de travail dissimulé inférieurs à 1%. Le BTP, secteur très concerné, n'a pas été pris en compte dans cette étude pour des raisons techniques.
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