"Gilets jaunes" : le profil des manifestants jugés en comparution immédiate
Les comparutions immédiates se poursuivent et des peines de prison ferme ont été prononcées lundi 3 décembre à l'encontre de certains suspects arrêtés lors de la manifestation de samedi.
Les auditions se sont déroulées jusque tard dans la soirée lundi 3 décembre. Plusieurs dizaines de personnes ont été jugées en comparution immédiate, principalement des hommes âgés de 30 à 50 ans venus de toute la France, pour la plupart intégrés socialement et qui ne correspondent pas au profil type du casseur ou du délinquant, selon les avocats. "Ce sont des personnes qui n'ont absolument pas d'antécédents judiciaires. Ce sont des personnes qui n'ont pas particulièrement pris part à des manifestations par le passé et des personnes qui ont un emploi, qui viennent de province", assure Me Bertrand Vermersch, avocat de l'un des prévenus.
Plusieurs peines prononcées
Artisan, commerçant, étudiant, beaucoup des ces manifestants ont été interpellés en possession de masques, de pétards ou encore de pierres, mais pas en train de casser. Si certains ont été relaxés faute de preuve, d'autres ont écopé de peine allant de trois mois de prison avec sursis à quatre mois de prison ferme. 111 personnes sont encore en garde à vue. Parmi elles, des membres de groupuscules d'extrême droite, mais aussi des militants d'extrême gauche qui ont pris part aux violences et aux dégradations.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.