Cinq salariés d'Air France seront jugés pour "violences en réunion" le 2 décembre
Six salariés de la compagnie aérienne ont été arrêtés lundi matin par les enquêteurs. L'un d'eux a été libéré après une garde à vue.
Ce qu'il faut savoir
Cinq salariés d'Air France seront jugés en correctionnelle le 2 décembre pour violences en réunion, annonce le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis), mardi 13 octobre. Ils avaient été interpellés lundi dans le cadre de l'enquête sur les violences du 5 octobre, au cours desquels deux dirigeants dont le DHR Xavier Broseta avaient été molestés. Un sixième salarié arrêté lundi a lui été libéré.
• Ils risquent jusqu'à trois ans de prison. A l'issue de leurs gardes à vue, prolongées mardi matin, ils ont été déférés devant un magistrat du parquet, qui leur a remis cette convocation par procès-verbal pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Les cinq mis en cause encourent jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.
• Une journée de manifestation prévue le 22 octobre. Plusieurs syndicats de la compagnie aérienne ont appelé les salariés à manifester devant l'Assemblée nationale le 22 octobre, au moment où la direction détaillera son plan de restructuration menaçant 2 900 emplois. Ils réclament aussi l'arrêt des poursuites judiciaires contre leurs collègues.
La compagnie aérienne priée d'écouter ses syndicats. La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a appelé sur France 2 la direction d'Air France à détailler "tous les éléments de sa stratégie" et à se mettre à l'écoute des propositions des syndicats.
Par ailleurs, le directeur de cabinet adjoint et conseiller social de Manuel Valls, Gilles Gateau, devrait prochainement devenir directeur des ressources humaines d'Air France. Il est d'ores et déjà officiellement remplacé à Matignon par Aurélien Rousseau.