Education : le codage informatique, nouvelle matière dans les écoles américaines

Aux Etats-Unis une nouvelle matière qui fait son entrée au collège. Il y avait les maths, les langues, l'Histoire ou la physique. Il y a désormais le codage informatique. Il s'agit de l'apprentissage, de la programmation dès le plus jeune âge pour se familisariser avec l'univers digital. Ne pas seulement subir la machine mais être à l'initiative.

Ils sont élèves dans un collège public du Bronx. Ils étudient la langue des nouveaux maîtres du monde digital.

Ces élèves parlent parfois deux langues chez eux. Ils en apprennent une autre ici, celle de l'ordinateur, et apprennent à créer du contenu, des jeux vidéo, des sites.

A 12 ans, ils apprennent une fois par semaine à écrire des lignes de code pour donner des ordres à un ordinateur. Ces phrases feront se déplacer ce personnage vers la droite. L'apprentissage passionne souvent les enfants.

Quand je serai grand, je ferai du code. C'est marrant. Peut-être que je serai célèbre.

Mark Zuckerberg ou BiIl Gates ont appris très jeunes à coder. Ils ont donc lancé une campagne pour encourager les écoles à enseigner ce langage, avec le soutien du Président.

Vous les jeunes, garçons ou filles, ne jouez pas seulement avec votre téléphone, programmez-le.

Les Etats-Unis ne forment pas assez d'ingénieurs, de programmeurs, d'où cette idée d'enseigner le langage informatique. Certains deviennent vite des passionnés. Comme cet adolescent, qui dit avoir trouvé sa voie.

Plus tard, je serai designer de sites Internet, ou ingénieur en informatique, ce qui touche aux hautes technologies.

Une école sur dix aux Etats-Unis a mis cet enseignement au programme. Souvent, même dans le public, les cours sont subventionnés par des fonds privés. Cet enfant d'une banlieue pauvre de New York est chaque soir devant son ordinateur, pour coder, créer un jeu, écrire une histoire.

Mon jeu, c'est de sauver des gens. Là, c'est une princesse. A la fin, c'est "ils vécurent heureux avec beaucoup d'enfants".

Cette mère croit que son fils a un bel avenir devant lui, et s'inquiète moins du temps passé devant l'écran.

S'il était sur les réseaux sociaux, ce ne serait pas bien. Mais là, c'est pour l'école, pour devenir meilleur.

Démocratiser pour soutenir l'essor de l'économie numérique, une nécessité et un passeport pour les nouvelles générations.