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Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent font la paix à la Fête de l'Humanité

Le secrétaire national du PCF et le coprésident du Parti de gauche, alliés au sein du Front de gauche, s'étaient vivement affrontés sur la question de la stratégie à adopter pour les municipales. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon et le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, à la Fête de l'Humanité, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), vendredi 13 septembre 2013.  (FRED DUFOUR / AFP)

"Les divergences n'empêchent ni l'amitié ni la fraternité." La crise ouverte entre le Parti de gauche et le PCF, déclarée cet été, toucherait-elle à sa fin ? Après les désaccords sur la stratégie à adopter en vue des municipales, Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent ont enterré la hache de guerre à la Fête de l'Humanité, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis).

Vendredi 13 septembre, le coprésident du Parti de gauche, a rappelé sa confiance dans les militants communistes pour qu'ils tranchent "du bon côté" dans le débat sur la position à adopter face aux socialistes lors des élections municipales. 

Les militants trancheront en octobre 

Cet été, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et Jean-Luc Mélenchon, alliés au sein du Front de gauche, s'étaient vivement affrontés sur la question des municipales : le Parti de gauche prône une autonomie dès le premier tour, alors que les communistes qui dirigent des villes avec les socialistes sont pour le "cas par cas". Chez les communistes, les militants doivent s'exprimer sur la question en octobre. "C'est eux maintenant qui ont la question dans leurs mains. Moi, j'ai confiance, qu'est-ce que vous voulez que je fasse d'autre ? A chaque fois, ils tranchent du bon côté donc je me dis que cette fois-ci aussi", a déclaré l'ancien candidat du Front de gauche à l'élection présdidentielle.

Les deux hommes ont mis de côté leurs divergence lors de l'inauguration du stand du Front de gauche à la fête de l'Humanité. "Cela veut montrer qu'il y a de la sympathie, c'est mieux que la partie de paire de giffles qui avait commencé cet été", a reconnu Jean-Luc Mélenchon.

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