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Vidéo Candidat à la présidentielle, François Asselineau se défend d'être à la tête d'une "secte"

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Article rédigé par franceinfo, Brut.
France Télévisions

François Asselineau, patron de l'Union populaire républicaine, a obtenu ses 500 parrainages, essentiels pour se présenter à l'élection présidentielle. Il a répondu aux questions de "Brut".

Il a obtenu ses 500 parrainages, sésame essentiel pour se présenter à l'Elysée. François Asselineau participera bien à l'élection présidentielle, sauf surprise de dernière minute : ne reste plus au Conseil constitutionnel qu'a formellement valider la candidature de cet énarque, inspecteur des finances, ancien élu au Conseil de Paris sur la liste de Jean Tiberi en 2001.

Inconnu du grand public, rarement invité dans les médias nationaux, le haut fonctionnaire se présente comme "le candidat du Frexit", la sortie de l'Union européenne, de l'Euro et même de l'Otan. Mais il est aussi parfois accusé de défendre des théories du complot, voire d'être à la tête d'une "secte" avec son parti, l'Union populaire républicaine (UPR). Lors d'une interview accordée à Brut, vendredi 10 mars, l'intéressé dénonce le travail de "quelques officines très localisées qui ont décidé d'emblée de salir [son] image et ensuite ça repasse en boucle".

"Je ne gagne pas un sou à l'UPR"

"Une secte, c'est une association qui affablit le sens critique de ses adhérents, estime-t-il. Manque de chance à l'UPR, depuis 10 ans, je ne cesse de donner à tous les gens qui viennent [nous] consulter (...) des élements pour comprendre ce qui se passe et pour poser les bonnes questions." 

François Asselineau se défend ainsi d'être un "gourou". "Le gourou demande de l'argent à son profit", alors que le candidat à la présidentielle assure ne pas avoir réalisé de tels gains grâce à son activité politique. "Non seulement je ne gagne pas un sou à l'UPR, mais en plus de ça, tout ceci m'a coûté beaucoup d'argent", affime-t-il. François Asselineau affirme s'être "mis en disponibilité" de la fonction publique "depuis plusieurs semaines". Durant la course à l'Elysée, il vit "sur [ses] économies".

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