4 Vérités - 2017 : malgré les sondages, Cambadélis ne jure que par Hollande
Jean-Christophe Cambadélis est l'invité de Roland Sicard sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce mardi 19 avril.
Pour Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS, il y a "un consensus médiatico-sondagier pour conduire le président de la République à renoncer à sa candidature. De même, l'homme qui doit diriger la France à partir de 2017, c'est Juppé. Tout le monde est sur cette orientation".
D'après le premier secrétaire du PS, "les Français ne sont pas déçus en tant que tel de François Hollande, ils sont en colère sur un certain nombre de situations qui ne changent pas assez vite : chômage, inégalités..." Mais, pour lui, tous les bons chiffres enregistrés sur le commerce extérieur, les marges des entreprises, la baisse des déficits, etc. sont évincés par le "Hollande bashing".
"Même dans les pires sondages, je ne constate aucun candidat dans l'espace socialiste, social-démocrate, centre gauche ou gauche réformiste qui fait la différence par rapport à François Hollande, explique-t-il. Valls et Macron font au maximum deux points de plus que le président, qui a l'avantage par rapport à eux de rassembler plus facilement l'ensemble de la gauche. Aujourd'hui, pour moi, le chef de l'État est en meilleure situation de gagner" en 2017.
"Choqué" par la CGT
Jean-Christophe Cambadélis "espère" que les primaires de la gauche auront lieu avec François Hollande "parce que c'est une voie économique pour rassembler l'ensemble des forces de gauche". Il admet aussi un risque d'absence de la gauche au second tour de la présidentielle.
Outre l'affiche de la CGT qui dénonce les violences policières, il y a beaucoup de choses qui "choquent" Jean-Christophe Cambadélis à la CGT. Et de préciser : "Lors du congrès annuel de la CGT, on criait 'socialistes dehors !' Je prends acte que les socialistes n'ont plus le droit de citer à la CGT. Il y a une gauchisation de la CGT. On veut une CGT pure, sans opposition". Et il accuse "l'orientation de Philippe Martinez".
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