Présidentielle : lâché par Valls, Hamon dénonce "une faillite morale de l'élite politique"

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Le candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon, à Lille (Nord), mercredi 29 mars 2017. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

A son siège de campagne, mercredi, Benoît Hamon a lancé un "appel solennel" aux électeurs pour sanctionner "ces politiciens qui ne croient plus en rien et qui vont là où le vent va."

Ce qu'il faut savoir

Manuel Valls a franchi le pas, mercredi, en annonçant qu'il voterait dès le premier tour de la présidentielle pour Emmanuel Macron, une décision qui a suscité un remerciement prudent du candidat d'En marche ! et l'indignation du candidat socialiste Benoît Hamon, qui a appelé à "sanctionner" l'ancien Premier ministre. 

 Réactions indignées. "Sans honneur", "minable", "pathétique"... Nombre d'élus socialistes ont critiqué Manuel Valls après qu'il a annoncé son intention de voter pour Emmanuel Macron lors du premier tour de l'élection présidentielle.

Refus d'alliance. Malgré l'appel de Benoît Hamon "d'unir ses forces" aux siennes, le candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a sèchement refusé de rallier le candidat socialiste à la présidentielle. "J'ai marché mon chemin, sans ne céder à rien, je ne vais pas commencer aujourd'hui à faire le contraire ou à m'engager dans je ne sais quel arrangement qu'on me suggère de faire."

Baisse dans les sondages. En baisse dans les sondages, autour de 10 à 11%, Benoît Hamon avait anticipé la défection de Manuel Valls dès dimanche, en dénonçant à l'avance un "ralliement" en forme de tentative de "mise à mort".