Le gouvernement de Bernard Cazeneuve a officiellement démissionné
Il expédiera les affaires courantes jusqu'à dimanche et la passation de pouvoirs.
Ce qu'il faut savoir
Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, a présenté, mercredi 10 mai, la démission de son gouvernement à François Hollande, qui l'a acceptée et lui a demandé d'expédier les affaires courantes jusqu'à la formation d'une nouvelle équipe gouvernementale, a annoncé la présidence de la République. C'est la suite logique de l'élection présidentielle, dimanche, d'Emmanuel Macron, qui succédera officiellement dimanche à François Hollande à la présidence de la République. Le gouvernement démissionnaire a tenu son dernier conseil des ministres.
Macron officiellement président. Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, a proclamé officiellement son élection comme président de la République, validant les résultats déjà annoncés par le ministère de l'Intérieur. Emmanuel Macron a ainsi recueilli 20 743 128 voix au second tour dimanche, contre 10 638 475 voix à la candidate du Front national.
Mélenchon compte se présenter à Marseille. Le candidat de la France insoumise à l'élection présidentielle a annoncé, dans un mail envoyé aux militants, avoir choisi la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, à Marseille. "Oui, je suis parachuté. Mais je suis partout chez moi", s'est-il justifié sur BFMTV. Il fera face au sortant socialiste Patrick Mennucci.
La candidature de Valls rejetée ? Après la proposition de l'ancien Premier ministre d'être candidat En marche ! à Evry (Essonne), Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investiture d'En marche ! aux législatives, a indiqué sur Europe 1 qu'"à ce jour, il n'est pas dans les critères d'acception de sa demande d'investiture". De son côté, Jean-Christophe Cambadélis a indiqué que l'ancien Premier ministre était "déféré devant la commission des conflits" du parti, une procédure ouverte après son soutien à Emmanuel Macron à l'élection présidentielle.
Deux nouveaux mouvements à gauche. Benoît Hamon lancera, le 1er juillet, "un mouvement large qui s'adressera aux hommes et femmes de gauche" et sera "transpartisan". Dans une tribune au Monde, 160 signataires, dont Anne Hidalgo, Martine Aubry et Christiane Taubira, annoncent la naissance de "Dès demain", qui ne se veut pas être un parti mais "un grand mouvement d’innovation".