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LA NEWSLETTER REGIONALES #01. Et si la vague bleue n'avait pas lieu ?

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Article rédigé par Mathieu Dehlinger
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, lors d'un discours à Paris, le 10 octobre 2015. (REVELLI-BEAUMONT / SIPA)
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● La gauche va-t-elle finalement échapper au désastre ? Le PS serait en mesure de conserver trois régions, quand la droite est annoncée victorieuse dans quatre autres. Mais en Ile-de-France, en Paca, en Normandie et en Bourgogne-Franche-Comté, la partie est loin d'être gagnée pour les Républicains. (Francetv info)

● "La gauche peut limiter la casse, estime la sondeuse Adélaïde Zulfikarpasic, directrice de l'institut BVA. Ce ne sera pas l'apocalypse." (Public Sénat)

 A droite, certains ne cachent d'ailleurs plus leur inquiétude. "On oublie trop qu'en triangulaire, pour la droite, c'est difficile de gagner", s'alarme le député (LR) Bernard Accoyer. (Le Figaro)

● Les Républicains sont donc contraints de faire campagne avec un dilemme : convaincre les électeurs tentés par le FN en s'emparant des thèmes chers à Marine Le Pen, mais sans trop crisper la gauche, dont les voix pourraient être importantes au soir du second tour. (Le Monde)

● Le politologue Gérard Grunberg rappelle que "le doute persiste dans l'opinion que la droite ferait mieux que la gauche aujourd'hui en France". (Atlantico)


CITATIONS

Le FN est surcoté. Il ne gagnera aucune région.

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS

BFMTV

Bon sang, il a fallu qu'ils s'appellent Les Républicains pour rompre avec les valeurs de la République !

Claude Bartolone, tête de liste PS en Ile-de-France

Libération

Je n'ai jamais appelé à voter pour le PS et je n'ai pas l'intention de commencer.

Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains

RTL


SONDAGE

● S'il devait se retirer du second tour pour faire barrage au FN dans certaines régions, le PS ferait le choix de n'avoir aucun élu. Un dilemme qui embarrasse au plus haut point la rue de Solférino en ce début de campagne. (Le Monde)

● "Faute d'avoir anticipé cette situation, faute d'avoir clairement désigné l'ennemi principal, et d'avoir élaboré une stratégie politique et électorale en conséquence, les socialistes sont dans l'impasse", estime le politologue Gérard Grunberg. (Telos)

● Mais le front républicain a-t-il jamais existé ? Pour le chercheur Joël Gombin, il s'agit en réalité d'un "mythe", invoqué à chaque élection par les partis en difficulté, afin, faute de mieux, de "se placer automatiquement dans le camp du bien". (Le Monde diplomatique)


BREVES DE CAMPAGNE

Un ex-secrétaire d'Etat pousse la chansonnette contre le FN. "Quand Le Pen monte, j'ai honte", entonne au micro Frédéric Cuvillier, tête de liste PS dans le Pas-de-Calais. Le FN local dénonce "une campagne de caniveau". (France 3 Nord-Pas-de-Calais)

Des communistes refusent de faire campagne pour leur candidat. Des sections PCF de Haute-Garonne mènent la fronde contre Gérard Onesta, à la tête d'un rassemblement "citoyen, écologiste et solidaire" auquel participe pourtant... le PCF ! (France 3 Midi-Pyrénées)

Quand la Manif pour tous tente d'exister. Plus de deux ans et demi après l'adoption du "mariage pour tous", le mouvement veut garder son influence. Il a fait passer un grand oral aux candidats à Lyon. Seules la droite et l'extrême droite ont répondu présent. (France 3 Rhône-Alpes)


CARTE

Et les régions où l'on voit le plus d'ovnis sont...

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