: Vidéo Pour Jean-Christophe Lagarde, "dans le cas de Richard Ferrand, ce qui est grave, c'est qu'il n'y ait pas d'enquête"
Le président de l'UDI était l'invité des "4 Vérités" sur France 2.
L'affaire Ferrand continue à alimenter la polémique. Invité de France 2, mardi 30 mai, Jean-Christophe Lagarde a estimé que "ce qui est grave, c'est qu'il n'y ait pas d'enquête". Le ministre de la Cohésion des territoires est mis en cause par Le Canard enchaîné, pour avoir loué en 2011 des locaux des Mutuelles de Bretagne, dont il était directeur général, à la SCI de sa compagne, pour un loyer annuel de 42 000 euros.
"Je pense qu'il doit y avoir enquête, ne serait-ce que pour qu'il puisse être innocenté", a poursuivi le président de l'UDI, candidat aux législatives en Seine-Saint-Denis. "Et il y a une chose qui est insupportable, a ajouté Jean-Christophe Lagarde, c'est de l'entendre dire 'ce sont les électeurs qui trancheront parce que nous sommes en démocratie'. Exactement ce que disait François Fillon et ce que Monsieur Ferrand dénonçait. Non, il y a des magistrats, il y a des juges (...) mais on ne peut pas accepter cette idée : 'circulez, il n'y a rien à voir'."
"Voilà quelqu'un qui, en son nom personnel, signe une promesse de vente sous conditions que lui-même, agissant cette fois au nom des Mutuelles de Bretagne, loue le local qu'il était en train d'acheter. Il y a quand même quelque chose qui nourrit le soupçon, le soupçon de prise d'intérêt ou en tout cas de mélange des genres, et le soupçon tue la République", a encore estimé le centriste.
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