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En état de "légitime défense", deux gendarmes abattent une vache

La scène s'est déroulée mercredi en Haute-Vienne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Selon les militaires, l'animal tué mercredi 5 juin en Haute-Vienne "constituait une menace". (FRANCOIS DION / FLICKR / GETTY)

Ils affirment ne pas avoir eu le choix. Deux gendarmes ont fait usage de leur arme de service pour stopper une vache laitière égarée, mercredi 5 juin à Bellac (Haute-Vienne). Selon leur hiérarchie, l'animal se montrait menaçant et chargeait les militaires. Francetv info récapitule.

Il est 11h30 lorsque les gendarmes sont appelés pour s'occuper d'une vache qui, fait relativement habituel dans le secteur, "divaguait sur la voie ferrée Limoges-Poitiers", selon les explications données à l'AFP par le commandant Bailly, du groupement de la Haute-Vienne. A leur arrivée, les quatre militaires constatent que les agents de la SNCF ont parvenus à éloigner l'animal de la voie ferrée, mais que celui-ci se dirige désormais "vers la route où des voitures circulaient".

"L'animal constituait une menace"

Après quelques minutes, la vache, qui avait réussi à échapper à la vigilance de son propriétaire avec lequel elle se trouvait dans la cour d'un vétérinaire, parvient à rejoindre un champ. C'est là que tout bascule. Alors qu'un gendarme se trouve sur ses pas, la vache pivote sur elle même et, "manifestement excitée ou agacée, charge littérallement" le représentant des forces de l'ordre, explique le commandant.

En état de "légitime défense" selon la même source, le militaire a alors jugé que "l'animal constituait une menace pour lui-même et pour les automobilistes" et a fait usage de son arme. "Il lui a tiré deux balles de neuf millimètres dans la tête, mais l'animal tout en déviant sa trajectoire a poursuivi sa course, encore plus affolé". Raison pour laquelle le supérieur du tireur a, à son tour, fait usage de son arme à quatre reprises avant que l'animal n'expire.

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