"Notre fils n'était pas dépressif au moment du crash" de la Germanwings : le père du copilote conteste la thèse du suicide
Il y a deux ans jour pour jour, un avion de la Germanwings s'est écrasé dans les Alpes françaises. L'enquête a conclu à un crash perpétré volontairement par le copilote, Andreas Lubitz.
Ce qu'il faut savoir
Un moment douloureux pour les familles des victimes, deux ans après le crash de la Germanwings. Au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le village le plus proche de l'endroit où s'est écrasé l'appareil piloté par Andreas Lubitz, quelque 500 personnes sont attendues pour notamment dévoiler une œuvre commémorative, vendredi 24 mars. En 2015, à cette même date, un Airbus A320, reliant Barcelone à Düsseldorf, s'était écrasé dans les Alpes, faisant 149 victimes. Les experts du Bureau d'enquêtes et d'analyses ont confirmé, dans leur rapport rendu en 2016, le scénario du crash volontaire.
Le père d'Andreas Lubitz a remis en questions les conclusions de l'enquête et conteste la thèse du suicide. "Notre fils n'était pas dépressif au moment du crash (...) mais une personne optimiste, responsable et engagée", a affirmé Günter Lubitz, au cours d'une conférence de presse, dans la matinée, à Berlin (Allemagne).
Le procureur allemand confirme le suicide. Le procureur de Düsseldorf, Christoph Kumpa, a souligné que l'attitude du père était "humainement compréhensible" mais qu'il n'y avait "pas de raison" autre que le suicide pour expliquer la catastrophe.
Une œuvre commémorative. A partir de 12h30, au cimetière du Vernet, où des restes humains non identifiés ont été inhumés dans une tombe commune, une œuvre commémorative sera dévoilée et des gerbes déposées.