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Attentats à Paris : 54 procédures ouvertes pour apologie et menaces d'actions terroristes

Des condamnations à la prison ferme ont déjà été prononcées contre trois hommes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, s'exprime devant la presse, depuis la prison de Fresnes, le 13 janvier 2015. (MATTHIEU ALEXANDRE / AFP)

Dieudonné n'est pas le seul visé par la justice. Au total, 54 procédures judiciaires ont été ouvertes pour "apologie du terrorisme" et "menaces d'actions terroristes", depuis l'attentat à Charlie Hebdo la semaine précédente, annonce le ministère de la Justice, mercredi 14 janvier. A elle seule, l'apologie du terrorisme concerne 37 procédures.

Sur la même période, quinze procédures ont été ouvertes pour des tags et dix pour des dégradations "par arme, incendie ou explosion" sur des mosquées et des lieux de cultes musulmans. Onze procédures ont été enfin ouvertes pour des tracts et des propos antimusulmans, 19 pour des infractions commises contre les forces de l'ordre et 14 pour des cyber-attaques, ajoute la Chancellerie.

Déjà trois condamnations à de la prison ferme

Parmi les personnes mises en cause pour "apologie du terrorisme", Dieudonné a été placé en garde à vue, mercredi, après avoir écrit sur Facebook qu'il se sentait "Charlie Coulibaly". D'autres ont déjà été condamnés. La plus lourde peine concerne un homme de 34 ans, condamné à quatre ans de prison ferme à Valenciennes (Nord). Il a fait l'apologie des frères Kouachi lors de son arrestation, en état d'ivresse, après un accident de voiture. "L'homme avait refusé de se soumettre à l'alcootest, était en état de récidive et l'accident avait causé des blessures involontaires", a précisé le ministère.

Un jeune homme de 21 ans a été condamné à 10 mois de prison ferme lundi à Toulouse après avoir clamé, dans le tramway, sa solidarité avec les jihadistes qui ont tué 17 personnes la semaine passée à Paris. Un autre a été condamné à un an de prison, dont neuf mois avec sursis, pour "apologie du terrorisme" sur Facebook.

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