"Charlie Hebdo" : la veuve de Wolinski dénonce des "failles" dans la sécurité et se porte partie civile
Maryse Wolinski critique le manque de sécurité qui entourait le bâtiment hébergeant la rédaction de l'hebdomadaire satirique.
La douleur reste vive, la colère aussi. Six mois après l'attentat contre Charlie Hebdo par les frères Kouachi, Maryse Wolinski, la veuve du dessinateur tué dans l'attaque, s'est portée partie civile afin de comprendre les "failles" dans la protection du bâtiment qui hébergeait la rédaction de l'hebdomadaire satirique. C'est ce qu'elle annonce à RTL, mardi 7 juillet. Cela lui permettra de consulter le dossier concernant la mort de son mari.
Il y a eu plusieurs coups de téléphone, avant que les Kouachi n'arrivent dans la salle de rédaction, de différentes personnes de l'immeuble. Par conséquent on se demande pourquoi ce sont trois vététistes qui sont arrivés alors que l'on parle de deux hommes masqués, cagoulés et ayant en main des armes de guerre.
"Je ne suis pas en colère contre ceux qui restent, je suis en colère en général, contre ce qui s'est passé. (...) Pourquoi n'y avait-il pas une fourgonnette ? Pourquoi le GIGN n'a pas débarqué ?" s'interroge encore la journaliste et romancière. La veuve de Wolinski pointe le manque de sécurité autour de la rédaction et assure qu'"il y a plusieurs responsables à ces failles". Qu'elle compte bien identifier.
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