: Vidéo L'indignité nationale "n'est pas un symbole que moi, j'aurais revendiqué", affirme Taubira
Manuel Valls a proposé, mercredi, une réflexion "transpartisane" autour de la création de cette peine, qui priverait les terroristes français de tous leurs droits civiques, civils et politiques.
Christiane Taubira prend ses distances avec la peine d'indignité nationale proposée par l'UMP et étudiée par Manuel Valls. La création de cette peine, qui entraîne une privation des droits civiques, civils et politiques, serait un "acte symbolique", a assuré la ministre de la Justice sur France Inter, jeudi 22 janvier.
"Les symboles ont leurs charges"
Manuel Valls a indiqué mercredi qu'il proposerait "une réflexion transpartisane" sur la réactivation de la peine d'indignité nationale. Les présidents des Commissions des lois des deux assemblées, Jean-Jacques Urvoas (député PS) et Philippe Bas (sénateur UMP) sont chargés de mener cette réflexion. Des propositions "compatibles avec notre droit et nos valeurs" seront présentées d'ici à six semaines, a ajouté le Premier ministre.
En attendant la formulation de ces propositions, la garde des Sceaux a déclaré qu'"elle réservait son point de vue". Néanmoins, "les symboles ont leurs charges et ce n'est pas un symbole que j'aurais revendiqué", a-t-elle ajouté.
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