Incidents à Moirans : il n'y a pas eu d'interpellation, selon le préfet de l'Isère
Des dizaines de gens du voyage ont saccagé la commune pour réclamer la sortie de prison de l'un d'entre eux voulant assister aux obsèques d'un proche.
Ce qu'il faut savoir
De violents incidents ont éclaté à Moirans (Isère), mardi 20 octobre, où une trentaine de jeunes ont mis le feu à des palettes et à des carcasses de voitures pour demander la libération d'un de leurs amis actuellement incarcéré. Le calme était revenu à 22 heures, et le préfet de l'Isère, Jean-Paul Bonnetain, a indiqué qu'il n'y a pas eu d'interpellation.
• Une mutinerie a eu lieu au centre de détention d'Aiton (Savoie) où une partie des détenus réclame que l'un des leurs puisse bénéficier d'une permission pour pouvoir assister aux obsèques d'un proche. Une vingtaine de détenus ont mis le feu à leur coursive et détruit les serrures de leurs cellules. La préfecture a annoncé à 20 heures que la situation était "sous contrôle".
• Voitures brûlées, route coupée, trafic SNCF perturbé. Ce détenu, issu de la communauté des gens du voyage, est également réclamé par ses proches à Moirans. Une trentaine de jeunes ont mis le feu à des véhicules dans la ville. La route départementale 1085 a été coupée pendant plusieurs heures. La SNCF a également interrompu son trafic.
Manuel Valls réagit. "Face aux violences inadmissibles commises à Moirans, une seule réponse : la fermeté et le rétablissement de l'ordre républicain", a posté sur son compte Twitter le Premier ministre.