Isère : un incendie qui visait "clairement les bâtiments des familles" détruit plusieurs véhicules dans une gendarmerie
L'incendie visait "clairement les bâtiments des familles" a expliqué, jeudi sur franceinfo, le commandant du groupement de gendarmerie de l'Isère Yves Marzin. Le feu s'est déclaré vers 4 heures du matin, dans l'enceinte de la brigade de gendarmerie de Meylan (Isère).
Un incendie vraisemblablement volontaire s'est déclaré, jeudi 26 octobre, dans l'enceinte de la brigade de gendarmerie de Meylan en Isère, rapporte France Bleu Isère. "Ce sont clairement les bâtiments des familles qui ont été visés", a déclaré sur franceinfo le commandant du groupement de gendarmerie de l'Isère Yves Marzin.
"À 3h35, les gendarmes ont été réveillés par des odeurs de fumée qui venaient de dessous les bâtiments où sont logées les familles", a expliqué Yves Marzin. Plusieurs véhicules ont été détruits.
Pas de blessés
Les façades de bâtiments voisins où sont logés les militaires et leurs familles ont été endommagées. Il n'y a pas de blessé. Les familles ont été immédiatement évacuées et l'incendie "a pu être rapidement maîtrisé" par les pompiers, a précisé Yves Marzin.
"C'est un nouveau cap qui est franchi. On s'attaque directement aux familles", a dénoncé le commandant de gendarmerie, tout en précisant que les constatations et l'évaluation des dégâts étaient "toujours en cours".
ℹ️ @gerardcollomb condamne avec la plus grande fermeté l'incendie volontaire survenu à la caserne de @Gendarmerie de #Meylan (#Isère) pic.twitter.com/bLqi2xyztY
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 26 octobre 2017
Après cet incident, le ministre de l'Intérieur a réagi par un communiqué. Gérard Collomb a condamné "avec la plus grande fermeté" cet acte qui apparaît clairement comme étant "d’origine criminelle". Gérard Collomb a insisté pour que l'on trouve les responsables et qu'ils soient jugés.
Le 21 septembre dernier, un incendie volontaire avait détruit un hangar technique de 3 000 mètres carrés à la caserne de gendarmerie Offner à Grenoble. L'acte avait été revendiqué par des activistes de la mouvance anticapitaliste et libertaire.
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