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Le deuxième pilote de l'affaire "Air cocaïne" placé en détention provisoire à Marseille

Pascal Fauret a rejoint son collègue Bruno Odos, déjà incarcéré mardi soir à la prison des Baumettes.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Pascal Fauret, pilote condamné pour trafic de drogue à Saint-Domingue dans l'affaire "Air Cocaïne", lors d'une conférence de presse, le 27 octobre 2015 à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)

Pascal Fauret, le deuxième pilote condamné en République dominicaine dans le dossier "Air cocaïne", a été placé dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 novembre en détention provisoire au terme d'un long interrogatoire au palais de justice de Marseille. "Il fallait punir M. Fauret pour être revenu en France, on le punit en l'incarcérant ce soir à la prison des Baumettes", a dit son avocat Jean Reinhart sur BFMTV. L'autre pilote impliqué dans cette affaire, Bruno Odos, a été écroué mardi soir dans la prison marseillaise.

"Un calvaire", selon son épouse

Interrogé par Benoît Gadrey, journaliste à France 2, Sabine Fauret, l'épouse du pilote, a réagi à l'incarcération de son mari : "Je suis scandalisée. C'est inhumain, humiliant et disproportionné. Je ne comprends pas cette procédure. Il n'y a aucun risque de fuite de la part de mon mari et de Bruno Odos dans la mesure où il y a un mandat d'arrêt international de la justice dominicaine qui peut s'appliquer à l'étranger. Il faut rappeler qu'à ce jour, ce sont eux qui ont payé le plus lourd tribut dans cette affaire. Ce sont des pères de famille qui sont rentrés en France pour faire face à la justice de leur pays. Mes enfants souffrent énormément de cette situation. Cela fait 30 mois que notre famille vit un calvaire."

Les deux hommes, interpellés en mars 2013 aux commandes d'un Falcon 50 à bord duquel ont été découverts près de 700 kilos de cocaïne, ont fui la République dominicaine il y a une dizaine de jours. Deux autres Français, qui ont été arrêtés en même temps, sont toujours à Saint-Domingue sous contrôle judiciaire dans l'attente de leur procès en appel.

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