Quand des personnes lourdement condamnées se retrouvent en liberté
Ce sont les délais de jugements et de procès en appel qui sont pointés du doigt.
Pour la seconde fois en moins d'une semaine, une personne condamnée pour meurtre a été libérée suscitant l'incompréhension. Manuela Gonzalez dite "la veuve noire" de l'Isère n'attendra pas son deuxième procès en prison. 17 mois se sont écoulés depuis sa condamnation à 30 ans de réclusion pour le meurtre de son mari. En tout, cinq ans et demi de détention provisoire pour Manuela Gonzales. Le délai est jugé déraisonnable par la chambre de l'instruction qui a demandé sa libération lundi 21 septembre.
Vice de procédure
Le temps aura donc joué en faveur de celle soupçonnée d'avoir tué ou tenté de tuer quatre de ses compagnons. En attendant d'être jugée en appel, Manuela Gonzales doit pointer au commissariat chaque semaine. Interdit pour elle de rentrer en contact avec les témoins ou de quitter le territoire. Un vice de procédure qui rappelle d'autres affaires, comme la libération mercredi dernier du meurtrier d'un policier condamné à 20 ans de prison. Même motif, délai déraisonnable dans l’attente d'un deuxième procès.
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