La mère de Marin, tabassé pour avoir défendu un couple, lance un appel aux dons
Marin a été agressé en novembre à Lyon pour avoir défendu un couple importuné par un groupe de jeunes. Sa famille a décidé de créer une association pour le jeune homme qui entame une longue rééducation.
La famille de Marin sort de son silence. Le jeune homme de 20 ans a été passé à tabac à Lyon en novembre 2016, après avoir défendu un couple pris à partie par un groupe de jeunes, pour s'être embrassé dans la rue. Il tente aujourd'hui "de se reconstruire mais souffre physiquement et psychologiquement", explique lundi 20 février sa mère, Audrey, au micro de RTL.
Gravement blessé et laissé pour mort par ses agresseurs, Marin revient de loin. Il souffre désormais de "lourdes séquelles physiques et neurologiques". "Lorsque les secours sont arrivés, il était dans un état critique et ils ont dû attendre plus d'une heure pour le transporter", raconte sa mère. Il est désormais dans une phase de rééducation. Un de ses agresseurs, qui affirmait avoir agi seul, avait été mis en examen et écroué quelques jours après les faits, rapporte Le Progrès.
La page Facebook "Je soutiens Marin", suivie par plus de 100 000 personnes, a ainsi posté une vidéo montrant le jeune homme marcher d'un pas hésitant. Le jeune homme porte un casque de protection car "les chirurgiens ont dû retirer un quart de son crâne pour laisser place à un hématome et ne pas endommager son cerveau", précise RTL. "Le seul moment ou Marin manifeste de la colère, c'est lorsqu'il est face à son miroir. C'est très dur à gérer pour les parents", raconte Audrey.
"Impossible de faire sans votre soutien"
La famille de Marin a décider de créer l'association La Tête haute. "Devant l'ampleur de la tâche et du travail qui attendent Marin, ajoutés aux coûts qu'ils engendrent, impossible de faire sans votre soutien", explique la mère du jeune homme dans une vidéo postée sur YouTube. "Marin se bat au quotidien et déjoue les pronostics. (...) Mais Marin a besoin de nombreux traitements pour retrouver de l'autonomie", précise Audrey.
Cette association aura également pour objetif d'"aider les victimes d’agression dans les transports en commun et financer des programmes de recherche médicale sur le cerveau".
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