Décès après un accouchement à la maternité d'Orthez : l'anesthésiste belge remise en liberté
Helga Wauters, 45 ans, a reconnu avoir bu de l'alcool le soir du drame qui a conduit à la mort de la patiente.
La cour d'appel de Pau a décidé, jeudi 11 décembre, de remettre en liberté sous contrôle judiciaire l'anesthésiste belge incarcérée après le décès d'une patiente à la maternité d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques) survenu fin septembre. La justice avait rejeté, le 16 octobre, une première demande de remise en liberté d'Helga Wauters, 45 ans, mise en examen pour "homicide involontaire aggravé".
Cette remise en liberté est assortie de plusieurs obligations. L'anesthésiste est soumise à une obligation de résidence en France, à une interdiction de sortie du territoire, à l'interdiction d'exercer la médecine, à l'obligation de fréquenter un centre de lutte contre l'alcoolisme ainsi que d'une caution de 50 000 euros.
"Un verre de rosé"
Devant les enquêteurs, l'anesthésiste avait reconnu "avoir bu" le 26 septembre, soir où elle avait la charge d'une patiente de 28 ans. Helga Wauters lui avait prodigué une péridurale avant de sortir boire "un verre de rosé" chez des amis. Pendant sa garde à vue, elle aurait aussi fait mention de vodka ingurgitée une fois le matin et une fois à 18 heures.
Rappelée en urgence parce que l'accouchement difficile nécessitait une césarienne, l'anesthésiste sentait l'alcool à son retour à l'hôpital et son comportement avait paru étrange; selon ses collègues. La situation a ensuite viré au drame : victime d'un arrêt cardiaque, la patiente a été transférée à l'hôpital de Pau où elle est décédée le 30 septembre.
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