Casseurs : qu'a fait la police lors des incidents du 14 juin ?
L'image de l'hôpital Necker, pris pour cible par les casseurs, a beaucoup choqué. Les policiers étaient-ils dans l'impossibilité d'intervenir lors des débordements du 14 juin ? France 2 a mené l'enquête.
Des casseurs libres de leurs mouvements alors qu'ils s'attaquent directement à des policiers qui ne ripostent pas. Le 14 juin dernier à Paris, quelles ont été les règles appliquées par les forces de l'ordre pour gérer les violences qui ont émaillé la manifestation ? Cette image diffusée en direct sur Internet a fait le tour des réseaux sociaux. Armé d'une masse de chantier, un casseur s'attaque une par une aux baies vitrées de l'hôpital Necker sans être inquiété.
Bombardés de projectiles
Pourtant, des policiers se trouvent à moins d'une trentaine de mètres plus bas. Pourquoi n'interviennent-ils pas ? Le casseur n'est pas dans leur champ de vision si l'on en croit d'autres images tournées presque au même moment. Les forces de l'ordre se trouvent dans une rue voisine à l'angle de l'hôpital Necker. Ils bloquent l'accès face à un groupe de casseurs qui les bombardent de projectiles. Mais pourquoi n'arrêtent-ils pas les casseurs alors qu'ils sont clairement menacés ? "Tout simplement parce que sur ces images, ils ont un ordre de progression. Leur ordre n'est pas d'interpeller les deux casseurs qui sont là, car vous avez une masse de casseurs qui sont derrière et ça peut mettre en péril toute la colonne", explique un policier.
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