Villejuif : les deux suspects avaient "convenu de commettre un attentat", assure François Molins

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
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Conférence de presse en intégralité
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Quatre jours après la découverte d'explosifs dans un atelier clandestin de cette ville du Val-de-Marne, le procureur de la République a tenu une conférence de presse. 

Ce qu'il faut savoir

Quatre jours après la découverte fortuite d'explosif TATP à Villejuif (Val-de-Marne), le propriétaire du logement qui abritait cet atelier clandestin et un homme déjà connu pour sa radicalisation islamiste ont été mis en examen. Le procureur de la République, François Molins, a assuré que les deux suspects avaient "convenu de commettre un attentat sur le territoire national", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse, dimanche 10 septembre.

 Ils avaient pour but de commettre un attentat. "Leur projet était la confection d'une bombe pour commettre un attentat", a affirmé le magistrat après la confrontation des deux hommes. "Aucun projet n'était établi à ce stade, même si l'un d'entre eux a admis qu'ils avaient pensé à s'attaquer à des militaires de l'opération Sentinelle", a poursuivi François Molins.

Les deux suspects mis en examen. Les deux hommes suspectés de préparer une attaque ont été mis en examen dimanche, a également annoncé le procureur de Paris. L'un des suspects, fiché S, a entretenu des liens avec le jihadiste du groupe Etat islamique Rachid Kassim.

 Entre trois et quatre kilos de TATP. Avec les quantités de produits chimiques retrouvés par les enquêteurs, les deux suspects auraient pu confectionner entre trois et quatre kilogrammes de TATP, un explosif utilisé lors de plusieurs attentats ces dernières années en Europe. Les deux hommes voulaient fabriquer dix kilos de TATP, a ajouté le procureur.