Lutte antiterroriste : perquisitions et interpellations à Bobigny, Toulouse, Grenoble et Lyon
Interpellations et saisies d'armes ont été réalisées par les forces de l'ordre, sans lien officiel avec les attentats de Paris.
C'est l'état d'urgence décrété par François Hollande après les attentats de Paris qui a permis ces opérations, mais l'objet exact de certaines de ces opérations n'est pas précisé. Selon le Premier ministre, Manuel Valls, "plus de 150 perquisitions" ont été menées à Bobigny (Seine-Saint-Denis), à Toulouse (Haute-Garonne), à Grenoble (Isère), et dans d'autres villes de France, dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 novembre.
Francetv info fait le point sur ces opérations.
A Bobigny, une opération en "lien direct avec les attentats"
A Bobigny, le résultat de la perquisition est inconnu. Selon l'AFP, qui cite une source proche de l'enquête, elle intervient "dans l'enquête sur les attentats" et France Info affirme que l'opération a "bien un lien direct avec les attentats", mais ne précise pas la source de son information.
A Toulouse, au moins trois personnes en garde à vue
Dans le quartier du Mirail, à Toulouse, la "perquisition administrative" était dirigée par le préfet. Elle a donné lieu à la saisie d'objets illicites, dont une arme et du cannabis, conduisant à l'interpellation et au placement en garde à vue "de trois ou quatre personnes", selon une source au parquet de Toulouse.
A Grenoble, au moins six interpellations
Dans l'agglomération de Grenoble (Isère), à Echirolles et à Saint-Martin d'Hères notamment, les forces de police ont procédé à des perquisitions nocturnes, et à des saisies d'armes et d'argent. Par ailleurs, au moins six personnes ont été interpellées. "Il semble que certaines de ces arrestations aient concerné des personnes déjà connues par les services enquêtant sur l'économie parallèle", écrit Le Dauphiné.
A Lyon, cinq interpellations et un lance-roquettes saisi
Cinq personnes ont aussi été interpellées dans une opération autour de Lyon menée dans le cadre de l'état d'urgence et "un arsenal de guerre" a été découvert, selon une source proche du dossier. Treize perquisitions ont été menées au total en région lyonnaise et dans le secteur de Villefranche-sur-Saône (Rhône). Chez une des cinq personnes interpellées, la police a découvert un lance-roquettes, des gilets pare-balles, plusieurs pistolets automatiques, un fusil d'assaut kalachnikov, des munitions ainsi que des treillis militaires et des brassards de police.
Cette opération antiterroriste concerne des dossiers "pas encore judiciarisés", à mi-chemin entre délinquance de droit commun et radicalisme. Elle n'avait pas de lien direct avec l'enquête sur les attentats de Paris.
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