Attentats de Paris : le troisième kamikaze du Stade de France a lui aussi emprunté la route des migrants
C'est ce que révèle le parquet de Paris à l'AFP vendredi. Il a été contrôlé le 3 octobre sur l'île de Leros, après avoir été secouru en mer par les garde-côtes grecs.
Ce qu'il faut savoir
L'enquête progresse sur les dernières zones d'ombre des attentats de Paris. Le troisième kamikaze du Stade de France a non seulement été identifié, mais le parquet de Paris précise, vendredi 20 novembre, qu'il avait été contrôlé le 3 octobre en Grèce, sur l'île de Leros, en même temps qu'un autre kamikaze, celui qui portait un faux passeport syrien au nom d'"Ahmad Al-Mohammad". Ils étaient donc deux à s'être mêlés aux migrants fuyant la guerre en Syrie.
Cet homme, "qui s'est fait exploser" le 13 novembre "à 21h30 rue Rimet, porte H, à Saint-Denis, a été formellement identifié comme étant un individu dont les empreintes papillaires correspondent à celles relevées lors d'un contrôle en Grèce le 3 octobre 2015", a indiqué le parquet. "C'est lors de ce même contrôle que les empreintes du kamikaze ["Ahmad Al-Mohammad"] s'étant fait exploser à 21h20 au Stade de France, porte D, avaient été relevées", selon le procureur de la République, François Molins.
Revivez les dernières évolutions de la situation dans notre direct actualisé tout au long de la journée du 20 novembre.
Les sénateurs se sont prononcés pour la prolongation de trois mois de l'état d'urgence en France, vendredi 20 novembre, par 336 voix pour et 12 abstentions (onze communistes et une écologiste). Ce projet de loi avait déjà été approuvé à une large majorité par les députés jeudi.
Le bilan des attaques à Paris passe de 129 à 130 morts, a annoncé le Premier ministre, lors de son discours au Sénat en ouverture du débat sur l'état d'urgence.
Le corps d'Hasna Aït Boulahcen a été identifié parmi les trois morts de l'assaut du Raid mercredi à Saint-Denis, a annoncé le parquet. Elle a été identifiée après comparaison d'empreintes digitales. Cette femme de 26 ans est présentée comme étant la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, l'organisateur présumé des attentats de Paris, tué mercredi lors de l'assaut.