: Cartes Minute par minute, les parcours d'Abdelhamid Abaaoud et de Salah Abdeslam le soir des attentats
Empreintes, prélèvements ADN et écoutes téléphoniques ont permis aux enquêteurs d'avoir une idée précise du parcours des deux terroristes présumés.
Jour après jour, le mystère qui entoure la manière dont a été perpétrée la vague d'attentats qui a frappé Paris et Saint-Denis le 13 novembre se dissipe. Lors de sa conférence de presse, mardi 24 novembre, le procureur de la République de Paris, François Molins, a ainsi pu détailler le parcours de deux des principaux protagonistes des attaques, Abdelhamid Abaaoud et Salah Abdeslam.
Francetv info vous propose deux cartes pour mieux comprendre leur rôle dans la nuit du 13 novembre.
Abdelhamid Abaaoud, instigateur et membre du "commando des terrasses"
Organisateur présumé des attentats, le Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud aurait participé au commando qui a mitraillé plusieurs terrasses de cafés et de restaurants parisiens, tout en se coordonnant par téléphone avec l'un des kamikazes du Stade de France, Bilal Hadfi.
La géolocalisation de son téléphone révèle qu'il s'est aussi rendu près du Bataclan, alors que les policiers étaient encore en train d'y intervenir. Il est ensuite entré en contact avec sa cousine, Hasna Aït Boulahcen, mardi 17 novembre, avant de se réfugier dans l'appartement de Saint-Denis. Il y est mort lors de l'assaut donné par le Raid et la BRI quelques heures plus tard, mercredi matin.
Salah Abdeslam, peut-être chargé d'une attaque-suicide dans le 18e arrondissement
Toujours introuvable, Salah Abdeslam a abandonné une Clio noire dans le 18e arrondissement de Paris le soir des attentats. Les enquêteurs le soupçonnent désormais d'avoir convoyé les kamikazes du Stade de France quelques minutes auparavant. Il aurait en outre pu être chargé d'une attaque dans le 18e, évoquée dans la revendication de l'Etat islamique, mais qui n'a jamais eu lieu.
Une ceinture d'explosifs a été retrouvée à Montrouge, au sud de Paris, près d'un endroit où il a également été localisé dans la nuit, après les tueries. Contrôlé du côté de Cambrai (Nord) au lendemain des attaques, il a peut-être été exfiltré vers la Belgique par deux amis venus de Molenbeek.
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