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L'invité du 12/13 magazine dimanche : Jean-Luc Mélenchon contre un état d'urgence de trois mois

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L'invité du 12/13 magazine dimanche : Jean-Luc Mélenchon n'aurait pas voté l'état d'urgence
L'invité du 12/13 magasine dimanche : Jean-Luc Mélenchon n'aurait pas voté l'état d'urgence L'invité du 12/13 magazine dimanche : Jean-Luc Mélenchon n'aurait pas voté l'état d'urgence (FRANCE 3 )
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 3

Sur le plateau du 12/13 de France 3, Jean-Luc Mélenchon a commenté l'actualité de la semaine après les attentats de Paris.

Invité de Francis Letellier dimanche 22 novembre, Jean-Luc Mélenchon a d'abord insisté sur un point après les attentats qui ont frappé Paris : "On ne montre pas du doigt une partie du peuple français, et pour parler clair, on doit rappeler sans cesse que l'islam n'a rien à voir avec tout cela."

Aurait-il voté l'état d'urgence pour trois mois ? "Je crois que non. [...] Je veux dire qu'il ne faut jamais manifester de perte de sang-froid. Il faut se concentrer sur le combat et le moyen de l'emporter." Jean-Luc Mélenchon ne veut pas parler de guerre, "la guerre, c'est autre chose, la guerre, ça se vote." Et d'ajouter : "Aucun pays au monde n'a jamais tiré bénéfice en matière de sécurité de la réduction de ses libertés".

Il dénonce le recul des libertés individuelles

L'ancien président du Front de gauche n'a pas de mots assez durs contre la réaction de l'Europe après les attentats : "Elle est totalement absente de cette affaire. Elle s'est fracassée moralement sur le cas grec [...], elle s'est effondrée sur la question des réfugiés et maintenant, la voici qui clapote et bougeotte autour de la question du terrorisme." Concernant le fichier européen sur le contrôle des passagers aériens voulu par le gouvernement, Jean-Luc Mélenchon s'insurge : "Ce que nous craignons, c'est que petit à petit [...], tout le monde soit surveillé dans tous les actes de sa vie et je crois au principe de liberté individuelle."

Enfin, il se déclare favorable à une collaboration militaire avec la Russie en Syrie. "Militairement, c'est un allié fiable [...], politiquement, oui, c'est autre chose." Il se range néanmoins du côté de la Russie pour sortir de la crise en Syrie. 

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