Incertitude sur le sort du cerveau présumé des attentats de Paris après l'assaut à Saint-Denis
Le procureur de Paris a livré des détails sur l'assaut qui a duré sept heures, mercredi, dans un immeuble du centre-ville de Saint-Denis.
Ce qu'il faut savoir
Le procureur de la République de Paris, François Molins, a indiqué, mercredi 18 novembre, que les enquêteurs n'étaient pas en mesure de donner l'identité des terroristes arrêtés ou tués après l'assaut de ce matin à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Il a toutefois tenu à préciser qu'Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris, et Salah Abdeslam, l'un des principaux suspects, ne figuraient pas parmi les huit gardés à vue.
Le procureur a également expliqué que les enquêteurs avaient reçu, lundi 16 novembre, un témoignage indiquant qu'Abdelhamid Abaaoud était en France et pouvait être retranché dans cet immeuble.
Huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors de l'intervention ciblant le jihadiste belge, qui a déclenché une fusillade nourrie.
Le ministère de l'Intérieur n'a "pas exclu" qu'un "troisième terroriste" ait pu être tué dans l'assaut policier donné mercredi. Les forces de l'ordre étaient à la recherche de l'organisateur présumé des attentats du 13 novembre.
"Plus de 5 000 munitions" ont été tirées par les policiers lors de cet assaut d'une violence inouïe.
"Un commando qui pouvait passer à l'acte." "Tout laisse à penser" que le groupe de personnes interpellées ou tuées mercredi matin pouvait commettre un nouvel attentat, a déclaré le procureur de Paris.