VIDEO FRANCE 2. Attentats de Paris : "Je n'ai pas vendu la vidéo", se défend le patron de la pizzeria Casa Nostra
Accusé par "Le Petit Journal" d'avoir vendu les images de l'attentat contre son restaurant, Dimitri Mohamadi, le patron de la pizzeria, dément formellement.
"Je n'ai pas touché un sou." Accusé par "Le Petit Journal" de Canal+ d'avoir vendu au Daily Mail les images des caméras de surveillance de la Casa Nostra, une pizzeria ciblée par les attentats de Paris, Dimitri Mohamadi a formellement démenti mardi 24 novembre devant les caméras de France 2.
"Je n'ai vendu aucune vidéo" parce que "c'est de l'argent sale", explique le patron, reconnaissant toutefois avoir montré les images à "tout le monde". Il a une idée de qui aurait pu vendre la vidéo à sa place, mais refuse d'en dire plus. Dimitri Mohamadi va jusqu'à accuser le journaliste invité dans "Le Petit Journal" d'avoir tenté de le piéger : "Il m'a dit 'On t'amène de la bouffe, il faut manger'. (...) Il m'a lui-même proposé 12 000 euros", raconte-t-il.
"Le Petit Journal" maintient sa version
Lundi 23 novembre, sur le plateau de l'émission de Canal+, le journaliste, Djaffer Ait Aoudia, a accusé le patron de la pizzeria Casa Nostra d'avoir vendu la vidéo 50 000 euros. "C'est une information qui méritait d'être portée à la connaissance du public", justifiait-il. Sur les images de ce dernier, tournées en caméra cachée, on voit des journalistes anglais échanger une forte somme d'argent dans les locaux de la pizzeria avec des hommes au visage flouté.
Contacté par francetv info, Djaffer Ait Aoudia n'a pas souhaité répondre au patron. "Le Petit Journal", qui a vu l'intégralité des images, maintient sa version des faits, précisant que, si "un proche semblait effectivement à la manœuvre, le patron ne pouvait pas ignorer la transaction". Une capture d'écran, que francetv info a pu consulter, le montre dans la cave où a lieu la transaction, dix minutes après l'image où son proche compte les billets.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.