Bonbonnes de gaz : "le dessein de ce commando était clairement de commettre un attentat"
C'est la première conférence de presse que le procureur de la République de Paris donne sur cette affaire, après l'arrestation jeudi soir de trois femmes à Boussy-Saint-Antoine (Essonne) et d'un homme, vendredi matin.
Ce qu'il faut savoir
La tentative d'attentat ne fait plus aucun doute pour François Molins. Le procureur de la République a confirmé, vendredi 9 septembre, que les bonbonnes de gaz découvertes dans une voiture dans Paris dans la nuit du samedi au dimanche 4 septembre devaient exploser. Une attaque "téléguidée par des individus se trouvant en Syrie", selon le procureur.
Une cigarette "à peine consumée" à été retrouvée dans la voiture. Elle a été découverte à proximité d'une couverture avec des traces d'hydrocarbures. Or l'incendie du véhicule aurait entraîné en quelques minutes l'explosion d'au moins une bouteille de gaz, ce qui aurait suffit à détruire le véhicule.
Un nouveau suspect a été interpellé vendredi. Selon franceinfo, il s'agit d'un homme fiché S, frère d'un homme actuellement en détention pour ses liens avec larossi Aballa, l'assassin des deux policiers de Magnanville, en juin.
Un couple relâché. Le propriétaire de la voiture avait été relâché mardi soir à l'issue de sa garde à vue. Deux couples avaient aussi été arrêtés mardi et mercredi dans le sud de la France et dans le Loiret, mais le second a été relâché. Sept personnes au total sont encore en garde à vue vendredi.
Des liens avec d'autres terroristes. Des connexions ont été établies entre le "commando" de femmes et les précédentes attaques de Magnanville et Saint-Etienne-du-Rouvray. Sarah H., 23 ans était l'"ancienne promise de Larossi Abballa, auteur de l'attentat de Magnanville, et d'Adel Kermiche, auteur de l'attentat de Saint-Etienne du Rouvray", a expliqué François Molins.