L'État responsable de la mort d'une victime de Mohamed Merah
Le tribunal administratif de Nîmes a reconnu une responsabilité partielle de l'État dans la mort du caporal-chef Abel Chennouf.
Depuis quatre ans, la famille d'Abel Chennouf veut savoir pourquoi le soldat est mort sous les balles de Mohamed Merah. Le 29 juin dernier, ses proches sont venus demander des comptes à l'État devant le tribunal administratif. Ce 12 juillet, la justice vient de leur donner raison : une faute a été commise par l'État en abandonnant la surveillance de Merah quelques mois avant les attentats.
Un profil connu
Mais la famille Chennouf n'a pas fini son combat. "Il y a un volet administratif mais également un volet pénal. Une information judiciaire est toujours ouverte, et nous souhaitons savoir qui a pris la décision d'abandonner la surveillance", affirme son avocate. Le profil de Mohamed Merah était connu des services de renseignement, note le tribunal de Nîmes. Le terroriste avait effectué des voyages en Afghanistan et au Pakistan, où il avait séjourné dans des camps jihadistes.
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